François Bergerault est le cofondateur de l’Atelier des Chefs et Vice-Président de Croissance Plus, des espaces de formation à la cuisine où l’on apprend avec un chef, où l’on peut venir avec des collègues s’initier aux techniques professionnelles et bien sûr déguster ce que l’on a cuisiné. C’est une réussite mais la crise du Covid-19 a mis un coup d’arrêt à l’activité.
Là encore, il faut se réinventer et la crise sanitaire une période propice à la créativité. Reprendre l’activité de ces centres de formation à la cuisine est-il possible avant septembre ? Oui ça vaut le coup car les collaborateurs doivent s’y remettre progressivement sinon c’est la sclérose. L’homme est un animal social et industrieux pour qui l’oisiveté est valable si elle est momentanée, rappelle-t-il.
L’Etat a-t-il assez aidé les entreprise ? François Bergerault estime que oui et que les entreprises ne sont pas là pour tirer la manche de l’Etat. La priorité du monde d’après sera d’abord de ressembler au monde d’avant : priorité à l’outil industriel, aux emplois et donc aux profits. Les grandes causes viendront ensuite…